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Le Domaine des Barres s’étend sur plus de 280 hectares, comprenant 44 bâtiments propriété de l’État, utilisés par trois établissements publics, l’INRAE, l’IGN, l’ONF, 19 dévolus au lycée d’enseignement général et technique agricole du Chesnoy appartenant à la Région Centre-Val-de-Loire, et un arboretum riche de plus de 2 600 espèces forestières ou buissonnantes. Le site a développé depuis sa création une vocation de recherche, d’enseignement et d’éducation orientée vers la forêt et l’environnement. De par le manque d’entretien des bâtiments, et le changement climatique impactant l’avenir de l’arboretum, la situation exige des prises de décision au risque d’une dévalorisation. La mission considère qu’un futur attractif du domaine nécessite une vision partagée dont un projet global bénéficiant au grand public, à vocation économique et préservant le caractère des lieux. La mise en œuvre d’un tel projet, acte politique fort, suppose des prérequis concernant le devenir des bâtiments et des espaces : acter le relogement de l’IGN ; faire du château un élément clé de valorisation du domaine ; mener une réflexion sur le devenir de l’arboretum en distinguant l’activité de gestion et conservation des collections de celle d’accueil du public ; mener une réflexion sur le maintien des pavillons à usage de logement et la gestion des parties communes du domaine. Ces prérequis satisfaits, l’initiative privée, soutenue par la puissance publique, est pour la mission la seule option possible pour offrir un avenir attractif au Domaine des Barres. Un appel à manifestation d’intérêt (AMI) porté politiquement conjointement par l’État et les collectivités doit être conclu par des choix, fruit de décisions collégiales rendant de facto les décideurs publics solidaires du résultat obtenu sans faire porter uniquement sur l’État la responsabilité d’un éventuel scénario de repli en cas d’échec. La procédure proposée par la mission et le projet d’AMI suggéré constituent un cadre déclinable selon les besoins et les contraintes, à associer d’une communication en adéquation avec les cibles pour accompagner l’émergence d’un projet d’ensemble, porteur de sens avec, comme fil conducteur, « la forêt et le changement climatique » au titre de ses vocations éducative, scientifique, économique et environnementale.