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Avenir de la voie, dite normale, d’accès au mont Blanc - Site classé du Mont-Blanc (Haute-Savoie)

Auteurs physiques : 
Date du document final : 
janv. 2024
Date de mise en ligne : 
déc. 2024
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Source : 
Paris : Inspection générale de l'environnement et du développement durable, janvier 2024, 34 p.
Résumé : 

Au cœur du plus grand et plus haut site classé de France, l’itinéraire privilégié pour accéder au sommet du mont Blanc est jalonné de refuges et équipements d’aide à la progression. Ce rapport, souhaité par la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, le maire de Saint-Gervais-les-Bains et le préfet de la Haute-Savoie, envisage leur avenir pour les deux ou trois décennies qui s’ouvrent. Il a été rédigé après avoir recueilli les réflexions de nombreux acteurs de la communauté montagnarde et s’être rendu, à pied, sur place. Il réaffirme tout d’abord la vocation de course de haute montagne de cet itinéraire qui nécessite préparation physique et expose à des aléas naturels dangereux. Il souligne la convergence entre les valeurs de l’alpinisme, inscrit récemment au patrimoine immatériel de l’UNESCO - avec l’engagement du maire de Chamonix - et « l’esprit des lieux » lié à ce paysage d’exception reconnu par la Nation au milieu du XXème siècle via le classement. Il fait le constat de l’apaisement sur la fréquentation de cette voie d’accès au sommet, rendu possible par la régulation qui y est appliquée et contrôlée dans le cadre d’un arrêté de protection des habitats naturels. Celle-ci, si elle reste étroitement corrélée aux capacités d’hébergement en refuge et à l’indispensable limitation du nombre d’alpinistes présents simultanément dans les dangereux couloir et aiguille du Goûter, est un facteur de limitation des risques inhérents à l’ascension. Dès lors, le rapport préconise que les équipements (refuges et aide à la progression) restent aussi limités, sobres et discrets que possible vis-à-vis du paysage, de l’environnement et du caractère de haute montagne, lieu d’exercice de l’alpinisme, de ces lieux. Cela passe notamment par l’alignement (sans augmentation) des capacités des refuges de Tête Rousse et du Goûter et la suppression du « camp de base » de Tête Rousse. Cela passe aussi par une réorganisation complète de la zone du Goûter : effacement de l’ancien refuge fragilisé et désaffecté et de « l’annexe » disgracieuse et inadaptée dans ses fonctions actuelles (volume recueil et refuge d’hiver) ; expertise approfondie du refuge du Goûter visant à régler les nombreux dysfonctionnements dont il souffre, à le rendre modulable selon les saisons et apte à assurer sur place (et non à 250 mètres via une arrête neigeuse) la sécurité des alpinistes en cas de sinistre.

Thèmes : 
Domaines : 
N° d’affaire : 
014866-01