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Le comité d’histoire du pôle ministériel, institué en 1995 en tant que comité d’histoire de l’équipement, des transports et du logement, fait partie des nombreux comités d’histoire ministériels créés dans le dernier quart du XXème siècle. Il est hébergé par l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD) en tant qu’héritière du Conseil général des ponts et chaussées (CGPC). La réduction des moyens alloués au comité (emplois et ressources budgétaires) au cours de ces dernières années l’a placé sur une trajectoire de repli de ses activités. Le chef de l’inspection générale a demandé à être éclairé par une mission interne sur le devenir du comité et de ses missions, et plus largement sur « les manières de valoriser la recherche en histoire et en sciences humaines dans l’analyse [des] politiques publiques [du pôle ministériel] et sur les possibilités de renforcer le dialogue entre le ministère et les chercheurs ». La comparaison avec les autres comités d’histoire réalisée par la mission a permis de clarifier l’analyse des points forts et des points faibles du comité d’histoire. Elle révèle que le comité: entretient d’excellentes relations avec le monde académique grâce à son conseil scientifique et à l’autonomie reconnue à ce dernier; sait nouer des relations partenariales avec diverses entités porteuses d’actions de préservation et valorisation de la mémoire, du patrimoine ou de l’histoire dans plusieurs domaines relevant du champ d’intervention du pôle ministériel; est reconnu pour la qualité passée et actuelle de ses productions, notamment celles de la revue Pour Mémoire, qui participe au rayonnement du ministère. La mission est convaincue qu’il n’y a pas de pérennisation possible d’un comité d’histoire dans les limites strictes des ressources qui lui sont actuellement consacrées. Un renouveau du comité d’histoire appelle un effort un peu plus important. Cet effort en vaut la peine car seul un comité rénové est à même d’agréger autour de lui les ressources de l’administration, du monde académique, des citoyens bénévoles, des entreprises et des collectivités territoriales. Après examen des diverses possibilités de rattachement du comité d’histoire, il apparaît que le meilleur rattachement possible demeure l’IGEDD, au sein de l’administration.