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Les cheminots actifs et retraités de la SNCF, ainsi que leurs ayants droit, bénéficient de facilités de circulation leur procurant un avantage tarifaire sur les services opérés par l’entreprise historique. Dans le contexte d’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs, entérinée par la loi du 27 juin 2018 pour un nouveau pacte ferroviaire, le devenir des facilités de circulation accordées aux salariés transférés vers des opérateurs alternatifs doit faire l’objet de négociations entre partenaires sociaux de la branche. À la demande de ces derniers, l’IGF, l’IGAS et le CGEDD ont été mandatés par le gouvernement afin de produire les éléments d’éclairage juridique, économique, social et fiscal nécessaires à ces négociations. Après avoir analysé le dispositif en vigueur à la SNCF, et estimé à 105 M€ par an la perte de chiffre d’affaires potentielle induite par les facilités de circulation accordées à titre privé aux actifs et aux retraités ainsi qu’à leurs ayants droit, la mission a expertisé quatre scénarios d’accord de branche : * l’extension du dispositif de l’entreprise historique à l’ensemble de la branche ferroviaire ; * le maintien des facilités de circulation pour le salarié transféré et l’adaptation de celles accordées à ses ayants droit ; * le maintien des facilités de circulation pour le seul salarié transféré ; * la monétisation intégrale des facilités de circulation octroyées aux salariés transférés. Ces quatre scénarios ont en commun d’aligner sur le droit commun le traitement social et fiscal de l’avantage en nature constitué par les facilités de circulation et de prévoir la transparence du dispositif vis‑à‑vis des autorités organisatrices de la mobilité.