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La décarbonation complète du transport maritime dont les orientations affirmées deviendront obligations réglementaires imposées par l’Organisation maritime internationale (OMI) à l’échéance de 20 et 30 ans, oblige les armateurs à repenser le mode de propulsion de leurs navires. Une filière est en cours de création, privilégiant l’emploi de techniques modernes servies par de jeunes entreprises ainsi que quelques chantiers novateurs et s’appuyant sur des cabinets d'ingénierie impliqués dans la course au large (conception technique des systèmes, architecture, routage des navires). Situé majoritairement sur la côte Atlantique, ce cluster éolien de la marine marchande, sorte d’écosystème de services et acteurs complémentaires constitué d’une quinzaine d’entreprises a décidé de s’associer sous la dénomination «Wind-ship». Ils sont servis pour une large part par des officiers de la marine marchande persuadés de la nécessité d’utiliser ce mode de propulsion disponible et entièrement décarboné qu’est le vent, remplaçant naturel du carburant fossile. Cette filière en pleine émergence mais disposant de projets matures représente une opportunité à saisir pour la France d’occuper une position de leader européen en en la matière. Cependant, le passage à un démonstrateur à l’échelle d’une technologie vélique en vue de son expérimentation grandeur nature permettant de «dérisquer» un projet, nécessite de franchir un pas important pour une start-up. Il convient ainsi d’encourager cette solution de verdissement du transport maritime en accompagnant les armateurs français dans la concrétisation de leurs projets de décarbonés.