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Le rapport synthétise les audits « eau et biodiversité » réalisés en 2015 et récapitule en annexe l'ensemble des recommandations faites en 2015 au niveau central, notamment à la direction de l'eau et de la biodiversité (DEB) et à la direction générale de la prévention des risques (DGPR). Les éléments partagés sont les suivants. La mobilisation et l'engagement des agents des services de l'État et de ses établissements publics pour mettre en oeuvre les politiques de l'eau et de la biodiversité dans des contextes politiques et socio-économiques parfois très difficiles. Les risques avérés dans le contexte structurel de moyens contraints, liés aux nécessités de renouvellement de compétences avec le vieillissement des experts et les nouveaux champs à investir par des agents. Le renforcement de la cohérence entre les programmes de mesures, plans territoriaux d'actions prioritaires des agences de l'eau et plans d'actions opérationnel territorialisé départemental n'empêchent pas une difficulté à la priorisation des actions. Le partage avec les partenaires locaux de stratégies d'actions claires en vue d'atteindre les objectifs fixés par les directives européennes rendu difficile par des évolutions institutionnelles peu favorables à l'engagement des acteurs et par un durcissement des postures des organisations professionnelles agricoles. Au global, il convient de souligner la difficulté de mobiliser rapidement des partenariats pour faire progresser la mise en oeuvre des politiques environnementales. Des actions innovantes en vue d'un meilleur portage des politiques dans un contexte de faible adhésion voire d'opposition sont à promouvoir. Le projet d'agence régionale pour la biodiversité et sa structure partenariale prévus par le projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages tracent une perspective encourageante.