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La mission réalisée a porté sur deux dimensions. Les contours opérationnels d’un dispositif de contrôle et d’intervention sur le bief, dont il est demandé qu’il soit en proportion du risque afin de ne pas dégrader la fluidité du trafic fluvial. La pertinence de l’intervention de la brigade fluviale de la préfecture de police en matière de remorquage. La mission a pris connaissance de dispositifs analogues mis en service ailleurs, en France et à Utrecht. Ces principales conclusions sont les suivantes. La densité du trafic sur cette portion du fleuve, comme la multiplicité des usages et l’étroitesse du plan d’eau, l’exposent à des risques majeurs. Si la surveillance se justifie, la régulation du trafic n’allait pas de soi. La mission est conduite à préconiser l’implantation, à titre expérimental, d’un poste de contrôle du trafic fluvial et de services aux usagers sur la Seine à Paris. Mais les propositions de la mission vont plus loin. Sa première préconisation vise à renforcer la maîtrise opérationnelle du risque. Il importe de donner aux forces de l’ordre, et notamment à la brigade fluviale, les moyens de prévenir les comportements contrevenants et d’en interpeller les auteurs. La mission recommande la création d’un comité local de sûreté portuaire, à l’instar de ce qui existe dans les ports maritimes. Elle recommande une refonte de l’organisation des secours. Mais il importe avant tout de réaliser des exercices de sécurité civile de grande ampleur. Elle recommande l’engagement d’une démarche de suivi rigoureux de l’accidentologie. Enfin, elle attire l'attention sur la sécurisation des ouvrages qui encadrent le bief.