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La mission s’est particulièrement intéressée aux gares liées au Grand Paris Express (GPE), nouveau réseau de lignes rapides à grande capacité réalisé pour l’essentiel par la Société du Grand Paris (SGP). Au-delà de la fonction de desserte, ces gares ont trois autres fonctions: l’interconnexion avec les autres réseaux ferrés, l’intermodalité avec les modes actifs et les modes motorisés et l’aménagement des quartiers riverains. La mission conclut à une bonne prise en compte de l’interconnexion, sauf pour trois sites. Elle constate que l’intermodalité est peu appréhendée par la SGP dans les projets de gares. Il convient qu’une démarche opérationnelle de projet s’engage pour chaque gare. Elle est convaincue que le réseau du GPE va offrir une attractivité nouvelle au transport collectif en Île-de-France. Toutefois, des conditions apparaissent nécessaires pour chaque gare afin que le projet d’intermodalité aboutisse. Le pilote du comité de pôle doit être Grand Paris. Tous les acteurs publics concernés par le périmètre d’attraction de la gare doivent être membres du comité de pôle et considérés comme des contributeurs potentiels au financement des équipements d’intermodalité liés à la gare. Un échéancier de l’élaboration du projet doit être défini et suivi. La mise en place d’un assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO) unique pour l’intermodalité et l’aménagement a vocation à assurer la cohérence et l’optimisation du projet global. Les besoins d’accès et de stationnement doivent être définis pour chaque gare. Le projet d’intermodalité doit faire l’objet de financements spécifiques et identifiés dans les budgets des acteurs concernés. Concernant l’aménagement des quartiers riverains, deux types de situation apparaissent selon les gares. Dans les deux cas de figure, la mission recommande que la programmation des équipements liés à l’intermodalité soit engagée par le comité de pôle dans une vision réaliste et ouverte des évolutions possibles des comportements des voyageurs. Enfin, la mission recommande que des protocoles fonciers globaux entre la SGP et chaque propriétaire public soient prévus d’ici fin 2015.