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L'équipe chargée de la mise en oeuvre de la politique des risques naturels et technologiques reste fragile, les recrutements se révèlent difficiles compte-tenu de la faible attractivité du territoire, et la rotation de jeunes cadres nécessite une formation lourde et un tutorat. Toutefois, des signes encourageants ont été donnés lors des dialogues de gestion. L'effort s'est poursuivi dans le domaine des risques technologiques pour résorber les retards accumulés dans l'instruction des autorisations aurifères et des progrès notables ont été notés dans le domaine des risques naturels en grande difficulté. La transversalité interne à la Direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DEAL) a progressé. Cela est manifeste dans les domaines de l'évaluation environnementale, dans le pilotage de sujets sensibles comme le plan local d'urbanisme (PLU) et le plan de prévention des risques (PPR) de Saint-Laurent-du-Maroni ou la problématique de mouvements de terrain à Cayenne autour des monts Baduel et Cabassou. La vigilance doit rester de mise sur la faible perception du risque par la population et les élus. Certes la commission départementale des risques naturels majeurs a enfin pu se réunir une première fois. Sans doute convient-il d'impulser un rythme et de batir un programme de travail pour cette commission, en notant toujours par ailleurs le peu de plans communaux de sauvegarde (PCS) et de documents d'information communaux sur les risques majeurs (DICRIM) produits par les communes. De même font également défaut les commissions de suivi de site (CSS) dont l'utilité est majeure pour renforcer liens et acceptabilité entre grands équipements et société. La réunion de la CSS relative au barrage de Petit-Saut doit être intégrée aux objectifs prioritaires du service pour 2016. Enfin, l'obligation d'informer les acquéreurs et les locataires de biens immobiliers (IAL) des risques éventuels qui peuvent concerner leur logement n'est pas remplie. La mission recommande de combler cette lacune et de mettre à jour le site internet de la préfecture qui ne renferme pas les informations nécessaires.