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L’état des lieux fait suite à plusieurs déraillements intervenus en décembre 2013 et janvier 2014 sur trois des principaux triages du pays. La mission a recherché les causes pouvant expliquer cette accumulation et a défini des mesures permettant de réduire le risque de survenance d’accidents. Les documents recueillis et les analyses effectuées sur des cas précis comme au plan statistique, mettent en évidence une réduction du nombre d’événements de sécurité entre 2010 et 2013 sur les triages. On ne compte aucune victime liée directement au transport ferroviaire de marchandises dangereuses en France depuis 30 ans. L’état des infrastructures ne suscite pas d’observation particulière. Les procédures de contrôle des installations pourraient toutefois être améliorées. L’exploitation des triages semble maîtrisée, elle fait l’objet de procédures définies et connues dont l’application est surveillée. Cependant, le facteur humain reste présent et limite le degré de fiabilité dans les 4 triages principaux dotés d’automatismes perfectionnés, et a fortiori dans les autres triages qui n’en sont pas dotés. La mission s’est interrogée sur les raisons de la résonance donnée aux événements de sécurité, de fait bénins, qui se produisent dans les triages. Elle fait des propositions visant à améliorer la distinction entre une alerte sérieuse et une autre ne nécessitant que la venue d’un pompier expert ou aucune intervention externe ; renforcer le dialogue entre les personnels de sécurité et les exploitants ferroviaires ; mieux gérer la relation avec les élus et la population concernée.