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La prévision des tsunamis en France métropolitaine est, depuis son démarrage le 1er juillet 2012, assurée par le centre national d'alerte aux tsunamis (CENALT) au commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Cette activité est financée à parts égales par les ministères chargés de l'environnement et de l'intérieur dans le cadre d'une convention avec le CEA. Compte-tenu des restrictions budgétaires, les deux ministères ont confié une mission commune à l'Inspection générale de l'administration (IGA) et au Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) afin d'examiner différentes hypothèses pour améliorer le fonctionnement du CENALT et toute alternative permettant d'en réduire les coûts. Le rapport montre que, si le fonctionnement opérationnel est de très bonne qualité, il est effectivement très coûteux et le système dans son ensemble présente des failles importantes. Après examen de sept scénarios, la mission recommande de mettre en place un mode de financement pérenne du CENALT, responsabilisant le CEA en incluant l'alerte tsunami dans son contrat d'objectifs et de performance en cours de discussion, son financement étant assuré par la subvention pour charge de service public. Par ailleurs, il est nécessaire de garantir que l'information et l'alerte des populations concernées seront développées, condition indispensable à toute poursuite de l'alerte tsunami.