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Le risque naturel majeur en Île-de-France est la crue de la Seine et de ses affluents, susceptible d’entraîner des inondations dont les conséquences humaines et économiques seraient catastrophiques à l’échelle nationale. La mission considère qu’il est correctement pris en compte par les acteurs publics, mais dans un contexte institutionnel complexe en cours d’évolution du fait de la mise en place de la métropole du Grand Paris. Il est essentiel que soient préservés dans ce nouveau cadre territorial les acquis en matière de prévention des risques, et même que les dynamiques correspondantes soient amplifiées. Le relèvement des seuils de franchise en cas de catastrophe naturelle, sauf prescription de PPR, a conduit à multiplier ce type d’acte administratif. Un nombre important de PPR sont prescrits mais n’ont jamais été élaborés, faute d’enjeux et/ou de moyens. La responsabilité de l’État commence à être appelée en cas de dommage. Une décision politique de dé-prescription mériterait d’être mise en oeuvre. S'agissant des risques technologiques, la région ne connaît pas de grandes concentrations d'industries à risques. Les problématiques spécifiques sont liées à l'imbrication des tissus industriel et urbain. L'inspection des installations classées est assurée avec un grand professionnalisme par la DRIEE ; l'organisation mise en place par la DRIEE et les DDPP pour animer, coordonner et assurer cette activité dans le secteur agroalimentaire est exemplaire. La mission n'a pas examiné les questions de pollution atmosphérique, qui ont fait l'objet d'une mission spécifique à l'été 2015. D'une manière générale, la mission porte un jugement extrêmement positif sur l'action des services de l'État, et tout particulièrement sur la qualité du pilotage effectué par la DRIEE.