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Le parc technologique de Sophia-Antipolis, lancé en 1969, est à la croisée des chemins. Il est confronté à plusieurs menaces: son exception s'est banalisée, la dynamique de croissance semble vaciller, Il doit affronter une crise de projet de développement, de gouvernance scientifique et culturelle et d'aménagement du site. Le rapport analyse la situation de la technopole, ses atouts et risques, puis ses perspectives d'évolution. La mission formule une série de recommandations: réaffirmer la vocation initiale du parc d'attirer les activités de recherche et développement technologique et d'offrir le cadre attractif aux personnels, entreprises et instituts; accroître l'attractivité de la technopole et réformer sa gouvernance; favoriser la vie sociale sur le site; maîtriser l'aménagement du territoire de la technopole et améliorer l'offre de transport; jouer la complémentarité entre Sophia-Antipolis et la Plaine du Var. In fine, Sophia-Antipolis ne manque pas d'atouts pour réussir sa mutation, mais elle n'y parviendra que si une gouvernance forte et un projet de développement dynamique et cohérent se dégagent. Il serait utile de réinvestir un représentant de l'État chargé du suivi et d'un rôle d'interface entre les acteurs, en assurant une interaction entre les deux gouvernances de l'opération d'intérêt national de la Plaine du Var et de la technopole.