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La mission d'évaluation sur la gestion de la crise fait suite à une panne d'électricité survenue le 25 mars 2013 à l'aéroport de Pointe-à-Pitre. Le dysfonctionnement a amené le détournement vers la Martinique de trois gros porteurs en provenance de métropole, et, pour les passagers en Guadeloupe à destination de Paris, a conduit à un retard de plus de 24h. Le rapport comporte douze recommandations à l'attention du gestionnaire de l'aéroport, ainsi qu'à la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et à l'autorité préfectorale, correspondant à trois conclusions. Le gestionnaire de l'aéroport doit se réapproprier la maîtrise de son installation électrique, sous-traitée à une entreprise spécialisée, en renforçant le pilotage et le contrôle. Les autorités locales et le gestionnaire d'aéroport doivent établir en cas des plans de secours aéroportuaires. La DGAC est invitée à se préoccuper du traitement des passagers. Un contrôle des équipements serait utile, ainsi qu'un guide du fonctionnement dégradé. Enfin, le comportement des compagnies aériennes peut être contesté, au regard de leurs obligations d'information et d'assistance aux passagers. En Guadeloupe, les compagnies n'ont pas cherché à assurer l'hébergement des passagers, mettant les pouvoirs publics dans la nécessité de trouver des solutions d'urgence.