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Les conditions naturelles, la répartition de la population et les activités humaines dans la région des Pays-de-la-Loire y exposent les biens et les personnes à des risques naturels et technologiques parmi lesquels domine le risque inondation, tant lié aux crues du réseau hydrographique qu’à la submersion dans la partie littorale. Dans l’ensemble de la région, les risques anthropiques sont assez largement présents, qu’il s’agisse de ceux liés aux établissements industriels ou aux activités agricoles et agroalimentaires. Les auditeurs ont porté leur attention sur l’activité de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement et celle des directions départementales des territoires (et de la mer) de la région. Ils ont exclu les questions liées à la tempête Xynthia et ses suites et peu abordé les aspects relatifs à l’érosion côtière, en raison du travail approfondi déjà réalisé dans la même période par d’autres membres du Conseil général de l’environnement et du développement durable. En matière de plans de prévention des risques technologiques, les objectifs d’approbation ont été tenus. Les acquisitions foncières et les travaux de confortement du bâti dans les zones de moindre danger sont engagés. Un examen plus détaillé de la problématique du site industrialo-portuaire de Donges-Saint-Nazaire fait apparaître la grande capacité de dialogue des services qui a permis d’aboutir à l’approbation du PPRT malgré les positions de départ très réticentes des élus, et sans mettre en cause l’essentiel des enjeux de sécurité. La mise en oeuvre des nouvelles dispositions réglementaires en matière d’inondation a nécessité d’importants efforts de pédagogie. L’organisation des tâches entre les services a été réajustée et les réunions régulières du club « risques » se sont révélées efficaces. L’effort d’explication et de conviction devra être poursuivi dans un contexte où les moyens sont limités. Le niveau national doit contribuer plus fortement à ce travail d’explication.