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La mission d'évaluation et de perspectives sur l'autoroute de la mer entre le port de Nantes Saint-Nazaire et celui de Gijon en Espagne a porté sur l'analyse des coûts du service actuel et sur les pistes d'optimisation des coûts et de dynamisation des recettes commerciales, sur les conditions de l'équilibre financier, sur les tarifs et la fréquentation et sur les facteurs de nature à assurer la pérennité et l'attractivité du service. Si les chiffres de fréquentation sont satisfaisants , ils restent en deçà de la montée en charge conventionnelle. Après mise en jeu des différents mécanismes d'aides de l'État ou de concours Marco Polo, le niveau de déficit cumulé s'établit à 4,8 M€. L'opérateur a proposé trois axes de recherche de compression des coûts, portant sur les coûts «navire», portuaires et de structure. La mission s'est livrée à l'analyse de ces propositions et a estimé que le concept d'autoroute de la mer dans ce cas particulier ne pouvait fonctionner qu'avec un outil naval bien dimensionné et offrant des prestations adaptées, avec des efforts partagés entre les acteurs et une subvention d'exploitation. Elle suggère de retenir une solution mettant en oeuvre un navire plus petit, qui effectuerait la traversée dans un temps un peu plus long, pour aboutir à une solution plus dynamique à moyen terme.