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Le rapport analyse la manière dont les opérateurs et les services de l'Etat organisent le retour à la normale des réseaux d'infrastructures après une catastrophe naturelle ou technologique, cette phase étant comprise entre la fin de la gestion de la crise pilotée par les autorités préfectorales et le plein rétablissement des fonctionnalités originelles, voire leur amélioration. Les réseaux étudiés sont le réseau routier, le réseau ferré avec un focus sur les transports collectifs de personnes en région lle-de-France, le réseau de transport et de distribution d'électricité, les réseaux d'eau potable et d'assainissement ainsi que le réseau de collecte, de recyclage et d'élimination des déchets. Sont abordées les crises provoquées par un accident naturel ou technologique, à l'exception des actes de malveillance. Le rapport constate que cette phase est mal documentée du fait de l'absence d'autorité coordonnatrice et de l'apparente indépendance des gestionnaires de réseau. Il souligne et analyse les liens entre ces réseaux, les "effets domino". Le retour à la normale optimal suppose une coordination et l'établissement de priorités de rétablissement des différents réseaux. L'intérêt de procéder en amont et pendant la crise à une analyse partagée des interactions entre réseaux pour prioriser les interventions est mis en évidence. La mission préconise d'engager une réflexion conjointe sur le sujet avec le ministère de l’intérieur. Enfin, les gestionnaires de réseaux montrent une attention à la disponibilité et à la performance des télécommunications et privilégient une redondance.