La mission a procédé à des auditions des administrations et des opérateurs de réseaux (réseaux routier et autoroutier, réseau ferré, voies navigables, aéroports, ports maritimes, transport et distribution d'électricité, réseau métropolitain), L'approche des risques naturels et technologiques a privilégié la sécurisation des populations et il se traduit par des restrictions de droits à construire. Un traitement adéquat des risques affectant l'intégrité des réseaux d'infrastructures et du service qu'ils assurent reste à réaliser. Les risques «classiques» sont pris en compte de manière satisfaisante par les pouvoirs publics (dans leur planification spatiale) et les opérateurs. La prise en compte de l'émergence de nouveaux risques liés au changement climatique n'est pas suffisante. Si les opérateurs ont pris la mesure des risques qui les concernent, leur coopération ne s'établit pas naturellement. Des exercices de simulation, organisés par les pouvoirs publics devraient être organisés et leurs conclusions partagées. La réflexion sur les enjeux économiques de la résilience des réseaux reste à approfondir chez les opérateurs et leurs tutelles. Il serait souhaitable qu'une identification des priorités conduise à l'engagement d'un plan d'actions auquel les opérateurs et les collectivités seraient associés.