Pas de message de service
Le rapport de mission relative au recensement des instances et des actions de coopération avec les pays du sud et de l'est de la Méditerranée confirme que les objectifs poursuivis au travers des actions de coopération sont variés. Certaines actions ont un caractère international et multilatéral et comportent un appui à la gouvernance des pays concernés. D'autres sont gérées par des institutions françaises dont l'objet est l'accompagnement des interventions de la France dans la région. La présence française sur le pourtour méditerranéen est ancienne et importante en termes de moyens humains et financiers. Mais elle s'est construite sur des thématiques précises sans dessein politique global, au fil des opportunités. L'amélioration passe par l'élaboration et la mise en oeuvre d'une stratégie d'intervention partagée par les deux ministères en coordination avec les autres acteurs, sous l'égide de la délégation interministérielle pour la Méditerranée. Elle devrait aborder l'avenir des instances, les outils, les politiques à promouvoir. Pour être plus efficace, la politique de coopération menée par nos deux ministères dans cette région devrait être mieux structurée et bénéficier de moyens pérennes passant par une formalisation accrue des mises à disposition de personnel et les échanges entre les experts. La Méditerranée est un espace ancien de coopération entre les pays du Nord et ceux du Sud et de l'Est. La nécessité d'évaluer l'efficacité des moyens importants consacrés font que l'exercice de recensement des actions menées par les acteurs français suscite intérêt et consensus des acteurs. Les objectifs poursuivis sont variés. Certaines actions à caractère international et multilatéral comportent un appui à la gouvernance des pays. D'autres sont gérées par des institutions françaises accompagnant des interventions de la France dans la région. Parmi les instances très actives figure le Plan Bleu, structure reconnue mais fragile, nécessitant une réorientation. La présence française s'est construite sur des thématiques précises, mais au fil des opportunités. L'amélioration passe par l'élaboration et la mise en oeuvre d'une stratégie d'intervention partagée par les deux ministères en coordination avec les autres acteurs, sous l'égide de la délégation interministérielle pour la Méditerranée. Cette stratégie devra aborder l'avenir des instances, les outils, les politiques à promouvoir. Pour être plus efficace, la politique de coopération devra être mieux structurée et bénéficier de moyens pérennes passant par une formalisation accrue des mises à disposition de personnel, des échanges entre les experts.