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La France s'est engagée dans la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre au titre de conventions internationales qu'elle a signées, de directives européennes contraignantes qu'elles a transcrites et de lignes directrices européennes non contraignantes. Par la loi de programme fixant les orientations de la politique énergétique (POPE) du 13 juillet 2005, elle s'est de plus donnée à elle-même des objectifs propres, tendant à diviser par 4 les émissions de GES entre 1990 et 2050, dénommés «facteur 4». Le rapport tente de faire un point aussi objectif de possible de la connaissance sur le sujet. Après avoir explicité la méthodologie utilisée, les engagements et système d'observation, il détaille par secteur (transports, industrie, agriculture, utilisation des terres et forêt, bâtiment) l'état des lieux, les problématiques et les travaux prospectifs, et fait une trentaine de recommandations. Sont également abordées des questions intersectorielles comme la biomasse et le CO2, l'aménagement du territoire et l'urbanisme, l'énergie 2.0 et les évolutions de comportement. In fine, tous secteurs confondus, l'ensemble des exercices prospectifs « raisonnablement optimistes » débouche plutôt sur une réduction des émissions d'un facteur 2 ou 2,5 que d'un facteur 4.