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Dans la perspective d'une relance des modes terrestres non routiers, le rapport fait apparaître les enjeux à partir d'une analyse des trafics, dresse l'état des lieux, apprécie les valeurs sûres, les produits à expérimenter, les difficultés, et dresse des esquisses à dix ans. La relance des modes non routiers, et du ferroviaire en particulier, est une oeuvre difficile et lourde qui prendra du temps. La réussite suppose la mise en oeuvre de mesures convergentes : poursuivre les réformes structurelles engagées par l'Etat, donner à l'activité fret son autonomie, définir un réseau de haute capacité adapté à ses spécificités, reporter le transit routier vers le ferroviaire, promouvoir les développements technologiques pouvant contribuer à la relance du fret ou encore reconstruire un système pertinent de traitement des données. La réussite suppose aussi de veiller à une bonne prise du facteur temps et de procéder par étapes successives, aux ambitions proportionnées, réajustées en fonction des réalisations et du contexte. Partant d'une croissance de 12,5% de la part du fer et du fluvial en 2006, atteindre les 16%, à l'horizon 2020, serait un succès.