Malgré une fiscalité favorable aux entreprises engagées dans le mécénat, une enquête de l'Association pour le développement du mécénat industriel et commercial (ADMICAL), réalisée en 2005, évalue à 5% des sommes totales investies dans ce cadre, l'engagement des entreprises pour les causes environnementales. Le rapport s'interroge sur ces modestes résultats. Plusieurs éléments sont pris en considération. Les acteurs de l'environnement montrent de la défiance vis-à-vis du monde des entreprises, des difficultés à monter des dossiers solides, ambitieux et un souci insuffisant d'évaluation des opérations de partenariat menées avec les entreprises. Les entreprises, pour leur part, connaissent mal les acteurs de l'environnement. Le mécénat environnemental est plus difficile à justifier, et parfois moins valorisant que le mécénat culturel ou le mécénat de solidarité. Enfin, le rapport invite le ministère de l'Ecologie du développement et de l'aménagement durables à mieux s'organiser pour valoriser le mécénat d'entreprise, à l'instar de ce que fait, par exemple, le ministère de la Culture. Il émet des recommandations dans ce sens avant de présenter, dans un document annexe des expériences conduites par des porteurs de projets.