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La constitution d'un laboratoire de référence permettrait d'assister les autorités publiques et les laboratoires d'analyses dans la définition et la mise en oeuvre des programmes de surveillance prévus par la directive cadre sur l'eau. Elle permettrait aussi à la France d'être mieux présente dans les commissions de normalisation et les groupes européens d'expertise. Compte tenu de l'existence de plusieurs organismes experts à même de couvrir le champ d'intervention d'un tel laboratoire, le rapport propose de s'appuyer sur ces organismes plutôt que de créer une structure "ex nihilo". Ces organismes travailleraient au sein d'un consortium reposant sur un contrat de partenariat. Le montage entre les partenaires reposerait sur deux préoccupations majeures : d'une part associer les principaux laboratoires à la mise en oeuvre d'un plan d'action coordonné dont les orientations auront été fixées par le commanditaire, d'autre part veiller à l'efficacité de l'action en identifiant une tête de réseau, responsable devant le commanditaire du bon fonctionnement du consortium. L'institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS) est avancé pour assurer ce rôle de coordonnateur.