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Le centre de gestion de trafic OSIRIS en Tarentaise (Savoie) date des jeux olympiques d'hiver 1992. Quinze ans de fonctionnement ajoutés aux changements qu'apporte à son cadre d'intervention le transfert aux collectivités territoriales de certaines portions de routes sous surveillance, imposent de s'interroger sur son devenir et sa gestion. La mission d'inspection constate que OSIRIS est unanimement apprécié par ses acteurs institutionnels mais que ses missions restent floues et dépassent largement le cadre routier et l'aire géographique pour lesquels il avait été institué. Son fonctionnement s'avère onéreux en maintenance et sa communication vers les usagers tend à s'épuiser. L'originalité et la diversité des missions d'OSIRIS doivent toutefois être préservées car bien adaptées au contexte marqué par les enjeux du tourisme, les impératifs de sécurité et de surveillance. Prenant position contre une partition et/ou une duplication de ses missions, le rapport propose des solutions pour le maintien de l'unité d'OSIRIS, dans le respect de la loi de décentralisation et du droit de la concurrence.